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Campagne du Soldat Henri NIZOU

214éme Régiment d'Infanterie





Henri NIZOU est appelé à l'activité le 17 décembre 1914. Il rejoint le 95ème Régiment d'Infanterie .



Le régiment est alors au repos au Bois Brûlé.

Le 5 avril 1915 une attaque est ordonnée comme faisant partie d’une attaque générale de la 1ère armée. Elle s’ouvre par une préparation d’artillerie de trois heures. Le 1er bataillon, à 12h35, s’avance en quatre colonnes et franchit les barrages. La 2ème compagnie prend pied dans la tranchée boche, la 3ème progresse, sous le feu, dans le boyau 4. Elles avancent de 30 mètres environ, la nuit tombe, on s’organise sur place. Le 6 avril, à 8h30, l’action reprend par l’est, mais elle tombe sur des défenses accessoires intactes. Après d’héroïques efforts et de lourdes pertes, on réussit à avancer notre propre barrage de quatre mètres.

Le 16 avril, les Boches essaieront vainement de nous reprendre les éléments de boyaux où nous avons pris pied. Le régiment est bombardé presque journellement et éprouve de pertes qui finissent par être sensibles. Les abris sont encore fragiles et inconfortables. Quotidiennement, on est obligé de refaire les parapets démolis par les tirs. C’est dans ces conditions que le régiment passe la deuxième partie de 1915.



Henri NIZOU passe au 281ème Régiment d'Infanterie le 20 mai 1915.



Pendant la période qui s'étend de janvier aux premiers jours de mai, le 281ème R. I. occupe les tranchées qu'il a creusées à cheval sur la route de Béthnne à Lens. La position est sans cesse améliorée, on creuse toujours en avant, de façon à amener la première ligne à proximité de l'ennemi.

Le 9 mai, l'action se déroule. Elle a pour but de maintenir les forces ennemies en présence et même attirer des renforts afin d'alléger la tâche des troupes attaquant au Sud-Est qui, elles, doivent exploiter largement le succès et réaliser la « percée ». Ce but est magnifiquement atteint. Après une sérieuse préparation d'artillerie, les positions ennemies sont atteintes, occupées. Déjà un long chapelet de prisonniers s'égrène sur la route. L'enthousiasme se lit sur le visage de tous malheureusement des camarades sont tombés.

La nuit impose, une trêve qui se prolonge jusqu'au 11. Ce jour-là, les attaques reprennent. Journée particulièrement dure car des renforts ennemis arrivés en grand nombre, opposent une vive résistance. Le signal de l'attaque est donné vers midi.

Les hommes poursuivent l'attaque, seule la nuit l'arrête. Dans la nuit, le 5ème bataillon épuisé est relevé par de nouvelles unités.Pendant ces deux journées.

Quelques jours après, le 281ème R. I. réoccupe le secteur de Loos, les positions conquises sont organisées. Enfin, dans la nuit du 29 au 30 mai, les troupes anglaises, par suite de l'extension de leur front, relèvent le régiment qui, par route, va cantonner à Beugin, près Houdin (Pas-de.Calais). Après les deux combats de mai, une détente s'impose et peut-être va-t-on se reposer quelques jours dans ce village sjtué à quelque distance du front.





Henri NIZOU est décédé le 20 juin 1915 à Sains en Gohelle (Pas de Calais).

Il est décoré de la médaille militaire.